La notation des notes de musique en anglais se fait à l'aide des lettres de l'alphabet, de A à G, suivies éventuellement de dièses # ou de bémols ♭ pour indiquer les altérations. Cette notation a évolué à partir du système de notation grégorienne au Moyen Âge.
En français, le système de notation est similaire, mais les notes sont parfois désignées par leurs noms en solfège (do, ré, mi, fa, sol, la, si). L'histoire de la notation musicale est complexe et remonte à l'Antiquité, mais les systèmes de notation modernes ont émergé au Moyen Âge en Europe.
Les sources historiques sur ce sujet incluent des ouvrages académiques sur l'histoire de la musique et les systèmes de notation, tels que "A History of Western Music" par J. Peter Burkholder, Donald Jay Grout, et Claude V. Palisca.
La Notation de musique Grégorienne / Anglo-saxone
La notation musicale grégorienne, utilisée au Moyen Âge, a une origine étroitement liée à la musique religieuse, en particulier au chant grégorien. Les premiers signes musicaux sont apparus au cours de la seconde moitié du IXe siècle dans des manuscrits liturgiques provenant de la région entre la Seine et le Rhin, en particulier des abbayes de Saint-Amand et de Corbie.

À cette époque, la musique était transmise oralement, et les premiers signes musicaux, appelés neumes, visaient principalement à matérialiser une ligne mélodique, sans se préoccuper de la hauteur absolue des sons ou de leur durée déterminée.
Ces neumes étaient une forme primitive de notation musicale, bien loin des partitions que nous connaissons aujourd'hui.
La notation grégorienne a évolué à partir de ces neumes anciens pour aboutir à la notation à gros carrés, qui est toujours utilisée de nos jours. Pendant la période allant du Xe au XIIe siècle, les notations musicales se sont diversifiées, et leur graphisme a différé selon les régions

La complexité croissante de la polyphonie a conduit à une plus grande précision de la notation, ce qui a finalement abouti à l'introduction de la dimension de temps dans l'écriture musicale.
Cela a donné naissance à la notation mesurée, introduite par Francon de Cologne (ou de Paris) vers 1280. Ce système a introduit la notion de temps dans la musique, s'opposant ainsi au cantus planus du chant grégorien, qui lui est resté non-mesuré
La musique médiévale a connu une évolution significative de sa notation au fil des siècles, passant de formes primitives de neumes à des systèmes plus élaborés intégrant la dimension de temps dans l'écriture musicale.
Pourquoi les notes sont elles nommées d'après le solfège en français et non d'après la notation d'origine grégorienne?
La raison pour laquelle les notes de musique sont nommées d'après le solfège en français et non d'après la notation d'origine grégorienne est liée à l'évolution de la théorie musicale et de l'enseignement de la musique. Le solfège, avec ses syllabes (do, ré, mi, fa, sol, la, si), est utilisé comme un outil pédagogique pour enseigner les notes et les intervalles musicaux.
Il offre une méthode mnémotechnique pour faciliter l'apprentissage et la mémorisation des notes. Cette approche a été largement adoptée dans l'enseignement de la musique en France et dans d'autres pays francophones.
Le solfège, utilisé pour lire, écrire, jouer ou chanter une partition, a une histoire ancienne remontant au Moyen Âge. Il est attribué au moine italien Guido d'Arezzo, du XIe siècle, qui aurait développé ce procédé pour faciliter l'enseignement du chant aux autres moines de son monastère.
Le solfège s'est structuré et a évolué au fil des siècles pour devenir le système de référence de la musique dite "écrite" dans le monde occidental. Il a été enseigné dans les conservatoires de France depuis 1669, et son utilisation s'est répandue dans d'autres pays, contribuant à l'uniformisation du langage musical
Le solfège a donc joué un rôle essentiel dans l'enseignement et la compréhension de la musique classique, et son évolution a été marquée par des réformes visant à simplifier son apprentissage, notamment par le biais de la "Formation musicale" dans les conservatoires
Conclusion
Ainsi, la raison pour laquelle on utilise le solfège en français et la notation grégorienne en anglais est profondément enracinée dans l'histoire et l'évolution de ces systèmes dans leurs contextes respectifs.
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